Quelle Centrafrique après le coup d'État ?
22 mai 2013Après une première offensive lancée en République centrafricaine en décembre 2012, la coalition de mouvements rebelles Séléka avait accepté de cesser le combat, suite à l'accord de Libreville. Cet accord prévoyait la formation d'un gouvernement d'union nationale, incluant des membres de la Séléka.
Finalement, en mars 2013, affirmant que le pouvoir du président François Bozizé ne respectait pas les conditions de l'accord, la Séléka a repris les armes et renversé le chef de l'État, le 24 mars.
François Bozizé a quitté le pays et l'un des dirigeants du groupe rebelle, Michel Djotodia, s'est auto-proclamé président. Les défis à relever ne sont pas minces pour ce nouveau pouvoir, à commencer par la restauration de la sécurité et la lutte contre la pauvreté. La République centrafricaine, pays enclavé, est aussi l'un des plus pauvres du continent. Les rébellions et putsches à répétition ont rendu l'économie exsangue.
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