L'économie solidaire, recours des Grecs
Pauvreté, chômage, situation désespérée... Six ans de récession profonde ont laissé l'écrasante majorité des Grecs à genoux. 30% n'ont plus accès aux soins, plus d'un tiers de la population est sous le seuil de pauvreté, le chômage a dépassé les 28%, dont 62% chez les jeunes - un nouveau record -et, selon la presse grecque, d'autres mesures d'austerité sont attendues en 2014. Dans un pays en pleine désintégration sociale ou seule la solidarité fait tenir, reportage sur cette nouvelle forme de gestion de la crise avec notre correspondant à Athènes Thomas Jacobi.
Pas de forteresse Europe
Le coup d'envoi de la campagne électorale en Europe est donné: le Président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso a tenu un discours résolument positif devant les députés européens. Il les a invités à se lancer dans la bataille pour l'Europe : "Le temps est venu pour tous de s'occuper de l'Europe et d'élever la voix pour l'Europe". C'est d'ailleurs le seul moment de lyrisme du discours du Président Barroso, un président auquel on a souvent reproché son manque de charisme. Et il a souligné que la zone euro était sortie de la récession. L'Europe. a-t-il déclaré, a "contre-attaqué" face à la crise financière. Ce discours volontariste a-t-il convaincu? "Pas du tout" réplique l'eurodéputée Evelyne Gebhardt, membre du parti social-démocrate allemand, que nous avons jointe à Strasbourg. Elle réclame "une politique plus proche des gens" et une "vision pour l'Europe."
Les banques sous contrôle
Le Parlement vient d'ailleurs de donner son feu vert à la création d'un mécanisme commun de surpervision des banques. "C'est le vote le plus important pour l'Europe depuis la création de l'euro" n'a pas hésité à déclarer le commissaire Barnier chargé des Services financiers. C'est en tous cas un grand pas vers une union bancaire, alors que la situation des banques, à l'origine de la crise, est toujours source d'inquiétude...