Félix Tshisekedi promet de rétablir la paix en Ituri
1 juillet 2019Lors d'un rassemblement populaire tenu à Bunia, le président Félix Tshisekedi a appelé la population de l'Ituri à mettre fin à la violence et a prêcher la paix et la concorde : "J'apporte un message de paix et d'amour. Ceux qui ont pris la décision de s'entretuer, je leur dis ceci : s'ils abandonnent la guerre et la haine, nous ferons tout pour amener plusieurs investisseurs ici, créer des emplois aux jeunes et construire des routes pour bâtir ensemble notre pays."
Populations déplacées
Ce lundi, le président Tshisekedi va visiter des milliers de déplacés qui ont fui les violences dans les territoires de Djugu et Mahagi pour envisager le retour dans leurs villages respectifs : "Nous irons voir nos frères déplacés de Djugu pour voir comment ils peuvent retourner dans leurs maisons."
Le chef de l'état a par ailleurs présidé le conseil de sécurité provincial pour évaluer la situation sécuritaire dans cette zone, comme l'indique le major Jerry Gbelo, l'un des porte-paroles de l'armée : "La réunion du conseil de sécurité a porté sur la restitution de l'opération militaire menée dans les territoires de Djugu et Mahagi. Il y a peu, la situation était caractérisée par des exactions et des tueries entraînant un déplacement massif de la population. Aujourd'hui, la situation est sous contrôle des forces armées de la RDC parce que le groupe Ngudjolo est totalement neutralisé et éradiqué."
L'agenda de Felix Tshisekedi prévoit également une série de rencontres avec les différentes communautés de l'Ituri et une conférence de presse en début d'après midi.
Troubles à Kinshasa et Goma
Entre temps à Kinshasa la police a tiré des gaz lacrymogènes dimanche, jour d'anniversaire de l'indépendance, pour disperser les militants de la coalition Lamuka.
La police a crevé les 4 pneus du véhicule de l'opposant Martin Fayulu qui s'apprêtait à marcher contre l'invalidation, par la Cour constitutionnelle, de plusieurs députés de l'opposition.
A Goma, au Nord-Kivu,un manifestant a succombé à ses blessures, selon la police. L'appel a manifester avait été signé par cinq opposants : Mose Katumbi, Martin Fayulu, Jean-Pierre Bemba, Adolphe Muzito et Freddy Matungulu.