Erdogan veut Jérusalem-est comme capitale de la Palestine
13 décembre 2017Le sommet d'Istanbul a été une occasion pour Recep Tayyip Erdogan de redéployer sa diplomatie régionale après sa mise à mal par les conflits dans la région et de reprendre - peut-être - son leadership dans le monde musulman.
Mais quelle est la véritable capacité d'influence de la Turquie sur les pays musulmans d'Afrique ? cliquez sur le lien ci-dessous pour écouter l'analyse de Dorothée Schmid, chercheur et responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient de l'Institut français des relations internationales.
Parmi la vingtaine de chefs d'Etat ayant répondu à l'appel de M. Erdogan, figurent le président iranien Hassan Rohani, le roi de Jordanie Abdallah II, l'émir du Qatar cheikh Tamim ben Hamad al-Thani ou encore le Libanais Michel Aoun.
En froid avec la Turquie, mais ne pouvant esquiver un sommet consacré à Jérusalem, l'Egypte a envoyé à Istanbul son ministre des Affaires étrangères, Sameh Choukry. L'Arabie saoudite était elle représentée par son ministre d'Etat en charge des Affaires étrangères, Nizar Madani.
Le président du Soudan Omar el-Béchir, poursuivi pour génocide au Darfour, était également présent au sommet, ainsi que le président du Venezuela Nicolas Maduro, critique acerbe des Etats-Unis mais dont le pays ne fait pas partie de l'OCI.