Douze candidats à la présidentielle en Algérie
5 mars 2014Outre Abdelaziz Bouteflika, on retrouve des ''vieux routiers'' de la scène politique algérienne. D'abord, l'ancien Premier ministre Ali Benflis, candidat malheureux à la présidentielle de 2004. Il est consideré comme le principal challenger du président sortant. Ensuite, il y a Ali Zeghoud, le président du Rassemblement algérien, et enfin Abdelaziz Belaïd du Front el-moustakbal, un produit du Front de Libération Natioanl - FLN, au pouvoir.
Une seule femme candidate
Elle s'appelle Louisa Hanoune. La présidente du parti des travailleurs n'en est pas à son premier essai. Elle a déjà tenté - sans succès - sa chance en 2004 et 2009. Louisa Hanoune est omniprésente sur la scène politique de son pays. Mais sa candidature n'est pas prise au sérieux par les algériens. On lui reproche sa proximité avec le président sortant, Abdelaziz Bouteflika. C'est ce que nous confirme Saib Rabia, journaliste au service politique du quotidien El Watan, à Alger (écouter ci-dessous).
L'opposition algérienne opte pour le boycott
Les principaux partis d'opposition sont absents de la course. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie et le front des forces socialistes, notamment. Ils ont decidé de boycotter le scrutin. Un scrutin joué d'avance selon eux. Selon le professeur Rachid Ouaissa, du Centre du Proche et Moyen Orient à l'université de Marbourg en Allemagne, l'opposition n'est pas unie. Ce qui devrait contribuer à la victoire sans surprise d'Abdelaziz Bouteflika (écouter ci-dessous).
Le conseil consitutionnel a maintenant dix jours pour publier la liste définitive des candidats. La campagne électorale, elle, debute le 23 mars.